La prépa aux compétitions? Elle rime bien souvent avec plan d'entraînement. Et puis c'est tout. Ah si, avec plan d'entraînement et l'arrêt de la consommation d'alcool quelques jours / semaines avant la compét' !
Seulement, si l'aspect sportif est forcément fondamental pour être prêt le jour J, il ne doit pas être le seul à être pris en compte, au risque de ne pas être à 100% prêt.
Et oui, l'alimentation, la micronutrition, la gestion émotionnelle et le repos du corps seront les meilleurs alliés du sportif en pleine prépa.
L'alimentation
Le sportif, pour être performant dans sa pratique, a besoin d'énergie. Celle-ci sera nécessaire à ses fonctions vitales, mais elle servira également pour l'effort. Le sportif a besoin d'un corps solide, capable de réaliser l'effort sans se blesser. Il a besoin d'un corps endurant, capable de résister aux agressions générées par la pratique sportive.
De plus, selon qu'il est une homme ou un homme, selon qu'il pratique un sport d'endurance ou de force, selon qu'il prévoit un plan d'entraînement avec 2 ou 6 séances par semaine... ses besoins ne seront pas les mêmes et devront dès lors être adaptés.
Le sportif n'est pas une personne lambda. Il se doit, s'il veut réussir et récupérer correctement ensuite, d'avoir une alimentation adéquate, avec les macro-nutriments suffisants qui lui fourniront tout ce dont il a besoin pour être en forme le jour J mais également les semaines qui précèdent la compétition.
Savoir quoi manger, quand manger, c'est bien. Savoir quoi manger à tel ou tel moment de sa prépa c'est mieux.
Le sportif, et notamment le sportif d'endurance, rencontre fréquemment des troubles digestifs à l'effort. Aussi, pour éviter les maux de ventre (ou autre diarrhée soudaine en pleine course !) il devra adapter son alimentation au fil des semaines de sa prépa.
Puis, pour faire ses stocks de glycogène (l'énergie nécessaire à l'effort), il ne devra pas s'y prendre la veille pour le lendemain en se gavant de pâtes ! Cela ne servira à rien si ce n'est générer des troubles du transit. Cela se prépare en amont.
La micronutrition
Les besoins en micronutriments du sportif augmentent avec la fréquence et l'intensité de la pratique sportive.
Les micronutriments permettent de :
compenser les phénomènes oxydatifs
compenser les déficiences liées à l'alimentation moderne et à l'appauvrissement des sols, notamment via une complémentation
Les micronutriments jouent différents rôles :
antioxydants pour combattre le stress oxydatif
anti-inflammatoire pour lutter contre l'inflammation aigue ou chronique
lutter contre la déminéralisation
réguler l'immunité mise à mal dès lors que l'intensité dépasse 70% de la VO2max
synthétiser la testostérone
lutter contre la fatigue, contre les crampes
etc.
L'hydratation
Le statut hydrique du sportif semble être quelque chose d'assez facile à gérer. Un coup d'eau et c'est tout bon. Seulement, la sensation de soif est le signal que le sportif est déjà déshydraté. Or l'hydratation va avoir un rôle fondamental dans la réussite de l'épreuve et la récupération post-effort.
Et puis quoi boire? Cela ne vous étonnera pas si je vous dit que selon le type d'effort, sa durée, le climat, le sportif devra adapter sa prise de boisson. L'eau seule ne pourra pas convenir à un marathonien ou un ultra-traileur par exemple.
Cependant ATTENTION ! Il veut mieux une légère déshydratation plutôt qu'une surhydratation !
La phytothérapie
Saviez-vous que certaines plantes pouvaient aider à la performance?
Certains végétaux peuvent permettre une augmentation de celle-ci, à l'image du Panax Ginseng adapté aux sportifs d'endurance. D'autres plantes peuvent favoriser l'explosivité, la puissance musculaire anaérobie, la hausse de la production de créatine etc.
Attention, la prise de certaines plantes est contre-indiquée à certaines populations ou personnes souffrant de pathologies, ou bien entrer en interaction avec une prise de médicaments. Il convient de s'adresser à son médecin, pharmacien, naturopathe ou phytothérapeute avant toute consommation.
La gestion émotionnelle
Le stress, la peur, la colère... ces émotions peuvent faire partie du panel du sportif, notamment en phase de préparation. Et elles peuvent s'avérer délétères.
Le stress est générateur d'inflammation, ceci n'est plus à prouver. Associé à une pratique sportive intense, génératrice elle aussi d'inflammation, c'est alors la porte ouverte aux blessures voire aux pathologies plus importantes. Aussi, gérer ses émotions est important.
De plus, savoir gérer son stress lors d'une compétition peut permettre d'être plus performant, en étant moins parasité par son environnement et plus centré sur soi et son effort.
La naturopathie : les clés pour une meilleure prépa
Alimentation, micronutrition, phytothérapie, hydratation, gestion des émotions...
Un accompagnement naturopathique dédié au sportif reprendra ces différents items, afin de permettre à chaque athlète d'avoir les clés pour se préparer au mieux à sa ou ses prochaines compétitions.
Je suis Aurore, praticienne en naturopathie spécialisée dans le sport, et je propose un accompagnement de 3 mois pour les sportifs, notamment ceux en pleine prépa !
Envie d'en savoir plus? Vous trouverez plus d'infos sur mon site www.aurholistic-naturopathie.fr
A bientôt
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